Cie Nonii • Maija Nousiainen
Les Cartes Blanches sont des projets écrits, mis en scène et joués par les étudiante.s de la promotion 2022.
Il était bien content de l’avoir il travaillait pas
J’pense que l’autre il paye la maison et elle
Elle paye tout l’reste pi elle du coup elle a pas une flèche
C’te grosse con tellement elle est con. »
Les Cartes Blanches sont des projets écrits, mis en scène et joués par les étudiante.s de la promotion 2022.
« J’ai vu-verrai tout cela… Je l’ai touché ! Nul besoin de fermer les yeux, il fallait tendre la main. Mais vous étiez trop occupé à vous caresser le ventre pour avoir ne serait-ce que l’idée de caresser le monde là-bas, et je ne parle pas de votre « grand-sommeil » à l’emporte pièce ! Je ne veux pas de votre rêve avec code, uniforme et soumission, et puis les pieds nus froids sur le marbre des salles communes ça me file des rhumes. Cet horizon qui se ferme là-bas, je l’ouvrirai. J’inventerai des pays, des terres, des feuilles, et jusqu’aux histoires qu’on se raconte dans les foyers qui germinent au-delà d’ici et partout à la fois. On parle d’un lieu, dans les écrits, à l’Ouest, où la terre n’est pas encore crée. On dit qu’elle évolue en fonction des sentiments de celui qui s’y trouve. Et il s’y crée des collines, des mers, des montagnes, des gouffres, devant nous, seuls, notre paire d’yeux à nous. J’irai, moi, cligner des yeux là-bas. Il paraît qu’on y meurt aussi parfois…»
Les Cartes Blanches sont des projets écrits, mis en scène et joués par les étudiante.s de la promotion 2022.
« Il était
Il n’y avait pas de lumière
Mais les bandes blanches étaient éclairées
Ou alors c’était des néons
En tout cas il y avait son visage. »
Partie intégrante du Printemps des Comédiens, Warm Up ouvre une fenêtre sur le travail en cours de compagnies (du territoire, pour la plupart), leur faisant bénéficier de la visibilité et de la renommée du festival montpelliérain.
Depuis quatre ans, ce « festival dans le festival » a contribué à déplacer et redéployer la cartographie des lieux du Printemps des Comédiens, irriguant le centre ville, d’abord des ateliers d’artistes et des fabriques, puis en s’adjoignant les forces vives de nouveaux partenaires culturels, tels le Hangar Théâtre, le théâtre de la Vignette, le Théâtre des 13 vents, ou encore le Kiasma à Castelnau et le Théâtre Jacques Coeur à Lattes.
Pour cette nouvelle édition, Warm Up étend ses partenariats à l’échelle du Sud de la France avec un projet soutenu en collaboration avec le ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie et un autre de concert avec actOral Marseille.
En présence et autour de Pascal Ory, histo- rien, nouvellement élu à l’Académie française, cette nouvelle émission s’articulera autour de la figure de Gabriel Monnet, pionnier de la décentralisation théâtrale. Les discus- sions autour de son parcours donneront un éclairage particulier sur l’histoire culturelle française.
De et par Anne Conté
Dans une forme singulière de fragmentation de voix – nues, auto-tunées ou amplifiées, et de projections, Autokèn questionne la légi- timité de la violence. De braquage en balle perdue, d’erreur de signalement en blessure et diversion, cette audio-reconstitution fictive de l’impact d’une balle policière rassemble et raconte différentes perceptions d’une même situation : celles des policiers, des témoins ou encore de Kurzweil, pape de l’Intelligence Artificielle. Un plan séquence au chevet du blessé, interprété et réalisé en direct, nous immerge dans le chaos de l’accident.
Les Entichés
Violette Tessut, conseillère principale d’édu- cation est nommée référente territoriale par le Ministère de l’Éducation Nationale dans le cadre d’une grande enquête de terrain en vue d’une réforme de l’éducation prioritaire. Elle est alors affectée dans un collège réputé difficile, au cœur d’une cité HLM. Très rapide- ment, elle se retrouve débordée et fait face à des élèves aux parcours scolaires abimés par leurs conditions de vie, en colère contre l’école et des familles qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts. Sa rencontre avec Aleksander, un élève de 3e, la bouleverse et la pousse dans ses retranchements.
« Qu’il fait beau cela vous suffit» nous plonge, sur un ton décalé, dans les méandres d’un établissement scolaire où violence et misère sociale sont le lot quotidien de celles et ceux qui tentent, malgré tout, de donner à voir des possibles.