GEORGES LAVAUDANT // Session préparatoire au spectacle de sortie des élèves de 3ème année Du 23 octobre au 25 novembre 2023
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Read MoreSuffRage // Compagnie Les Grisettes // Manon Ona • Anna Zamore
Read MoreAIRPORT-ZEALOTRY // Compagnie En Déliaison // Cyril Hériard Dubreuil Résidence de création du 30 oct. au 5 nov. 2023 Représentations du 6 au 10 nov. 2023, à 19h
Read MorePromotion 2024 / Ensad Montpellier
Les Cartes Blanches sont des projets écrits, mis en scène et joués par les étudiante.s de la promotion 2024.
Léopold BERTHEAU & Juliette JEANMOUGIN
Célia FARENC & Nicolas MARES
Zanfan La Poussière est un groupe de musique fondé en juin 2022, issu d’une riche rencontre entre Étienne Rey Robert, Vanessa Bile-Audouard, Lauriane Fargier et Julien Rivyèr à Montpellier.
Autour des compositions d’Étienne, le groupe fusionne musique folklorique réunionnaise (séga*, polka, mazurka, valse) avec l’univers du maloya* traditionnel puisant ses origines dans les traditions et rituels des premiers esclaves de la Réunion. Une traversée entre musique percussive dansante et expérience sensible polyphonique.
Étienne compose des chansons et les fait évoluer depuis plus de 10 ans maintenant. Le groupe Zanfan la Poussière vient concrétiser, enrichir et développer ce projet qui existe depuis longtemps ; il était donc temps de sortir du fénwar*.
Après avoir été invité à jouer en première partie d’un concert de Danyèl Waro dans les Cévennes lors de sa tournée en juillet 2022, le groupe poursuit son aventure. En 2023, il prévoit l’enregistrement d’un EP de cinq titres.
Séga* : genre musical, chants et danses constituant un des marqueurs culturels réunionnais. Il est représentatif de l’identité culturelle et patrimoniale de La Réunion.
Maloya* : musique et danse puisant ses origines dans les traditions et rituels des premiers esclaves de la Réunion, depuis 2009 il est classé au patrimoine culturel et immatériel de l’Unesco.
Fénwar* : obscurité, pénombre.
Kayamb* : percussion traditionnelle réunionnaise, fabriquée à partir de tiges de fleur de canne et de grains de conflor.
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… un extrait du concert au Délirium Café à Montpellier en cliquant sur ce lien
FAM (Féminine Animale Musique) est un ensemble musical de 4 chanteuses et un dispositif électro acoustique.
Compositeurs de symphonie, chef d’orchestre, ingénieurs du son, producteurs, critiques de jazz… le monde de la musique est majoritairement un milieu d’hommes, qu’ils soient sur le devant de la scène ou dans l’ombre. Comment expliquer que notre conception du talent, des chefs d’œuvres, des critères esthétiques musicaux soient genrés ? Pourquoi l’histoire de la musique est-elle essentiellement masculine ? Pourquoi dans les musiques actuelles 4 % des instrumentistes sont des femmes ?
Bien sûr il y a les chanteuses, mais comme le dit une croyance populaire la voix n’est pas vraiment un instrument et donc celui qui se produit avec sa voix n’est pas un musicien.
Mais justement l’ADN de la Cie Absolut vocal est la recherche de nouvelles sonorités, l’expérimentation, la composition, l’arrangement, l’enregistrement, l’assemblage des techniques audio-numériques contemporaines avec la voix comme matière première unique.
En enregistrant en direct des «gestes vocaux» aux textures travaillées, des loops et des percussions vocales « multipliées » et en les restituant avec des éléments de synthèses sonores, des effets d’échos, d’espaces changeants, de transformations des timbres, les 4 chanteuses ouvrent une voie singulière dans la performance scénique.
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… les 20 premières minutes de la musique en cliquant sur ce lien
Variante contemporaine du conte de Charles Perrault, la pièce hybridée entre réel et fiction nous invite à entrer dans une maison et une famille modèle, à voir et à entendre ce qui s’y trame, parfois dans le plus grand des silences. Puis, à prendre la route, les chemins de traverses, pour inventer une histoire que l’on aimerait habiter. Une histoire où les enfants sortent résolument du silence et s’allient pour faire advenir de nouveaux récits, solaires et tendres, des récits qui réparent et rendent justice.
La pièce, grande forme familiale à voir à partir de 10 ans, sera interprétée par 6 « acteurices » au plateau.
Elle est co-signée par la metteuse en scène Hélène Soulié et l’autrice Marie Dilasser, qui inventent ensemble une écriture bicéphale où le texte et le plateau font corps, et auscultent ici les possibilités nouvelles de récits qu’offre un réel dynamité par une fiction, ou une fiction dynamitée par un réel.
La pièce sera créée le 12 octobre 2023 au Théâtre Jean Vilar à Montpellier, en partenariat avec le Domaine d’Ô.
Il y avait une fois Muriel (à moins que ça ne soit Michel ?), un enfant disons, du genre qui joue au ballon, qui peut passer la clé de douze si besoin, qui se trouva un jour sur un mur sans plus de parents et avec un trou au genou.
Pourquoi elle se trouvait dans cette situation, l’enfant ? C’est une histoire pénible et troublante, mais le plus troublant, c’est ce qui se passe après, à savoir ce qui se passe quand elle descend de ce mur et qu’elle atterrit au beau milieu d’une partie de jeu bloquée, où des oies immobiles passent leur tour.
Du fait de cette préoccupante situation, Michel, Mumu (ça dépend), s’élance à travers les cases d’un jeu de l’oie imprévisible et fou pour tacher de décoincer la partie, c’est comme ça que se poursuit l’histoire.
La suite, c’est comment est-ce que l’enfant Mu (on dit Mu, c’est mieux comme ça) parviendra à trouver le jardin secret, la sortie, certaines réponses à certaines questions, et pourra recommencer à jouer à la marelle, au ballon, avec un dinosaure même, et se trouer le collant genou, sans plus que ça fasse toute une histoire (cette fois).
Sans concession ni à la méchanceté, ni à la bêtise, ni à l’imprévisible, Dinosaure est une quête d’identité qu’on veut trouver tout.e seul.e, comme un hymne tonitruant à celles et ceux qui dépassent des bords, et passent au travers des cases du jeu de l’oie comme de celui de l’Homme.
La Cie Paradisiaque poursuit son projet de recherche et de création artistique avec un nouveau projet d’écriture originale pour le théâtre et la danse contemporaine. Après avoir interrogé l’Autre dans Puisette & Fragile, l’équipe artistique se penche avec Dinosaure sur le questionnement de l’identité et de la norme, à travers l’odyssée de Mu.
(titre provisoire)
Le projet est le fruit d’une réflexion autour du désir comme force du mouvement. Il prend la forme d’un ultime départ à la Nature. Deux femmes se lancent dans une marche, vers un sommet qui s’impose au lointain, avec l’ambition de tout réinventer ou de tout démolir.
Ces deux femmes cherchent à laisser derrière elles les inégalités, le poids du patriarcat, le regard des autres, leur rage aussi et rêvent d’une émancipation. Mais le chemin semble un éternel retour nietzschéen… Nous nous penchons sur la pensée de Camille Froidevaux-Metterie sur la revalorisation des corps féminins (Un corps à soi, Seuil, 2021) et sur celle de Gilles Deleuze et Félix Guattari autour du désir qui, à défaut de combler un manque, est profondément constructeur et libère les devenirs (Anti-Œdipe, Capitalisme et schizophrénie, Minuit, 1972).
Le spectacle va naître du travail d’improvisation au plateau, en dialogue avec les observations sensibles des interprètes. La forme se veut performative : que l’on puisse suivre une heure et demie d’un trajet comme s’il se déroulait sous nos yeux – que la fatigue des corps laisse place à la vivacité des esprits.
Notre recherche consiste à traduire la Nature au plateau, sans artifice, dans son hostilité comme dans son réconfort, dans un élan qui convoque les forces créatrices.
La Cie Nonii
La Compagnie Nonii a été fondée en octobre 2020, suite à la rencontre artistique entre Maija Nousiainen (Ensad de Montpellier, promotion 2020) et Yohann Bourgeois (ESTBA, promotion 3). Cette compagnie franco-finlandaise implantée à Montpellier a pour mission de renforcer les liens artistiques entre les cultures.
La Compagnie Nonii est une compagnie d’aujourd’hui, avec une forte volonté d’écriture et de création contemporaine et singulière. Son nom vient d’une locution finnoise répandue, no niin, qui peut signifier un commencement, une invitation à quelque chose, ou tout simplement marquer l’écoute de la personne en face.
Pour Maija et Yohann, cette compagnie est un terrain d’expérimentation. Ils sont tous les deux dirigés vers un théâtre physique et corporel qui met à l’épreuve la physicalité de l’interprète, pour raconter autrement. La danse contemporaine, l’improvisation, le théâtre d’objet et la marionnette contemporaine sont au cœur de leur travail.
La Compagnie Nonii crée son premier spectacle, Insoutenable la Grâce, au Hangar Théâtre de Montpellier en novembre 2021. (texte et mise en scène de Maija Nousiainen, collaboration artistique de Yohann Bourgeois). La Compagnie Nonii est soutenue par l’Ensad de Montpellier dans le cadre du dispositif CulturePro du Ministère de la Culture et par la Ville de Montpellier.
Une femme sort du supermarché. Il est 20h. Les bras chargés de sacs de courses, les portes se referment derrière elle, elle est la dernière cliente. La musique diffusée dans les hauts parleurs extérieurs résonnent sur le parking vide. Aucune trace de sa voiture. Elle est pourtant venue avec au Super, elle en est sûre. Que s’est-il passé ? Elle tente de reconstituer son arrivée, de se remémorer le chemin qui l’a menée jusqu’ici. Mais c’est le néant. Impossible également de retrouver la route pour rentrer chez elle. Alors elle attend. Elle attend sur ce parking vide que la mémoire revienne, que l’espace se remplisse de nouveau dans sa tête. Elle s’assied sur une borne en béton sous le réverbère métallique et grignote un paquet de chips qu’elle vient d’acheter au supermarché. Là, dans la profondeur de la nuit, des souvenirs morcelés refont surface, mais pas forcément ceux auxquels elle s’attendait.