22 > 26 novembre 2022 // le festival Texte En Cours fête son dixième anniversaire avec un programme ambitieux…
Read More22 > 26 novembre 2022 // le festival Texte En Cours fête son dixième anniversaire avec un programme ambitieux…
Read MoreDepuis quatre ans, Warmup ouvre une fenêtre sur le travail en cours de compagnies de tous horizons.
Read More“Nous tracerons une ligne imaginaire et ceux qui ne la verront pas seront de l'autre coté.”
Read More“Je suis devenu roi le jour où j'ai saisi que le rêve souverain de mon père était que je l'absorbe en moi pour le sauver de sa mort.”
Read More“Vous savez… les choses se font grâce à de tout petits détails… on n'y fait même pas attention…”
Read MoreLe Hangar Théâtre accueillera six spectacles dans le cadre du 36ème Printemps des comédiens.
Read MoreLe Hangar Théâtre est partenaire du 42ème festival Montpellier Danse et accueillera deux spectacles.
Read MoreInitiée par le Théâtre des 13 vents et conçue par un ensemble de partenaires culturels à Montpellier et à l’entour, la Biennale des Arts de la Scène en Méditerranée réunit du 9 au 27 novembre 2021 des équipes artistiques travaillant sur les rives de la Méditerranée.
Imaginée comme un lieu de partage des œuvres et la pensée, la Biennale propose un programme de spectacles, d’ateliers, de rencontres et de lectures mêlant théâtre, danse, musique, cirque et écritures contemporaines. Donner un aperçu de la création contemporaine en Méditerranée, croiser des territoires géographiques et imaginaires, partager avec toutes et tous des questions artistiques et politiques, rendre sensibles les contradictions et les espérances, c’est là l’idée, l’esprit qui anime cette Biennale, sa seule et simple nécessité.
Notre proposition s’appelle « L’élan de l’autre » et non pas « l’élan vers l’autre ». L’acte de traduction cherchant à capter et accueillir le souffle et l’énergie (poétique) d’une autrice ou d’un auteur étranger, cet accueil de la langue de l’autre déplace la nôtre. Et c’est heureux : faite de croisements et de contiguïté avec d’autres, toute langue est enrichie de vitalités allogènes.
Au-delà même de la traduction, nous souhaitons pendant ce temps de rencontre expérimenter les écarts et tenter des déplacements générés moins par le sens des mots que par leur sensualité rythmique, la richesse de leurs couleurs ou des paysages qu’ils chantent.
Les participants se rencontreront avant leur arrivée à Montpellier grâce aux voies de l’informatique et des techniques de communication.
À distance, les deux auteurs – David Léon et Tomislav Zajec – auront écrit chacun un texte de deux ou trois pages (5 à 6 minutes) qui sera traduit en français, en croate, et en turc par les traductrices invitées. Cette traduction s’effectuera en amont ou au moment de la rencontre, nous ne l’avons pas encore décidé.
Le 20 novembre au Hangar Théâtre, après une présentation au public des deux auteurs et de leur traductrices, et de la lecture de quelques extraits de leur œuvre, nous passerons à la partie plus performative et expérimentale du projet.
Dans un espace que nous imaginons vide avec des points de rencontres entre lesquels le public pourra librement circuler, nous ferons entendre les deux textes commandés ; non seulement dans leurs langues d’origine et dans leur traduction, mais aussi dans une traduction de traduction puisque le texte croate pour pouvoir être traduit en turc devra passer par le français puisqu’il n’y a pas de traductrice ou de traducteur du croate vers le turc.
Mathieu Gabard, poète-danseur interagira physiquement avec les sons des langues mais aussi avec les corps des auteurs et des traductrices.
La configuration des duos ne sera pas stable et pourra se décliner comme suit : auteur-traducteur / auteur-auteur / traducteur-danseur / auteur-danseur / traducteur-traducteur. Les duos étant éphémères, le public ne verra ni n’entendra toutes les formules. Il sera obligé de faire des choix. Les rôles pourront également être intervertis, ou subvertis, par surprise : Reyhan Özdilek par ailleurs comédienne et danseuse, pourrait aussi mettre le texte en mouvement. David Léon qui est aussi comédien pourrait lui aussi subitement réagir physiquement. Tomislav Zajec pourrait lire un (son) texte en français etc…Tous les déplacements sont permis, tous les agencements sont à explorer. C’est un jeu. À la fin de ce moment, nous nous retrouverons autour de Florence March, qui pratique elle aussi la traduction, pour un échange.
Mektoub c’est quoi ?
C’est un seule-en-scène multi-personnages ; mi-théâtre de cirque, mi-chant sous la douche, mi-danse expérimentale et mi-makrouds de ma Mima.
Des formes, des femmes, une femme : boule à facette aux multiples ipséités. Une » blédarde » à la poétique lumineuse, une jeune lascarde et sa part d’ombre, le tout raconté par une trentenaire qui questionne ce dont elle hérite et ce dont elle s’acquiert, ce dont elle a honte et ce dont elle est fière. Une odeur de menthe fraîche embaume l’atmosphère, des cerceaux qui se transforment et défient les règles métaphysiques. Un corps qui parle de 1001 manières. Une spirale éternelle, en quête d’amour-propre, d’affirmation et de lumière. Une auto-fiction poéticomique, aux couleurs d’ici et là-bas, un récit intime, éclectique, comme un hommage à tout ce qui compose notre soi erratique.
Mounâ Nemri
Texte En Cours revient au direct, face micro et public, du 15 au 18 novembre 2021 à Montpellier !
Le comité de lecture à l’origine de la sélection des œuvres pour TEC 2021 a eu à cœur de faire entendre des prises de parole qui, dans la forme et le fond, dévoilent un coin de l’imaginaire et des voix d’aujourd’hui.
Disparition complète de la faune, père et mari jonglant sur les gouffres de son esprit, recherche de soi et des autres, les personnes autour de Britney Spears, etc., seront dans notre sélection d’œuvres encore en cours d’écriture.
Nous sommes également heureux de vous donner à entendre 2 textes issus de la sélection française de Navegacio Poetic Eurorégion, projet de la compagnie Rêves du 22 Mars autour de l’intercompréhension dans les langues romanes.
La brasserie Le Dôme et Texte En Cours seront encore inséparables, ainsi que le Hangar Théâtre / ENSAD, qui accueille le festival depuis l’année dernière pour notre plus grand bonheur !
Partie intégrante du Printemps des Comédiens, Warm Up ouvre une fenêtre sur le travail en cours de compagnies (du territoire, pour la plupart), leur faisant bénéficier de la visibilité et de la renommée du festival montpelliérain.
Depuis quatre ans, ce « festival dans le festival » a contribué à déplacer et redéployer la cartographie des lieux du Printemps des Comédiens, irriguant le centre ville, d’abord des ateliers d’artistes et des fabriques, puis en s’adjoignant les forces vives de nouveaux partenaires culturels, tels le Hangar Théâtre, le théâtre de la Vignette, le Théâtre des 13 vents, ou encore le Kiasma à Castelnau et le Théâtre Jacques Coeur à Lattes.
Pour cette nouvelle édition, Warm Up étend ses partenariats à l’échelle du Sud de la France avec un projet soutenu en collaboration avec le ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie et un autre de concert avec actOral Marseille.
En présence et autour de Pascal Ory, histo- rien, nouvellement élu à l’Académie française, cette nouvelle émission s’articulera autour de la figure de Gabriel Monnet, pionnier de la décentralisation théâtrale. Les discus- sions autour de son parcours donneront un éclairage particulier sur l’histoire culturelle française.
De et par Anne Conté
Dans une forme singulière de fragmentation de voix – nues, auto-tunées ou amplifiées, et de projections, Autokèn questionne la légi- timité de la violence. De braquage en balle perdue, d’erreur de signalement en blessure et diversion, cette audio-reconstitution fictive de l’impact d’une balle policière rassemble et raconte différentes perceptions d’une même situation : celles des policiers, des témoins ou encore de Kurzweil, pape de l’Intelligence Artificielle. Un plan séquence au chevet du blessé, interprété et réalisé en direct, nous immerge dans le chaos de l’accident.
Les Entichés
Violette Tessut, conseillère principale d’édu- cation est nommée référente territoriale par le Ministère de l’Éducation Nationale dans le cadre d’une grande enquête de terrain en vue d’une réforme de l’éducation prioritaire. Elle est alors affectée dans un collège réputé difficile, au cœur d’une cité HLM. Très rapide- ment, elle se retrouve débordée et fait face à des élèves aux parcours scolaires abimés par leurs conditions de vie, en colère contre l’école et des familles qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts. Sa rencontre avec Aleksander, un élève de 3e, la bouleverse et la pousse dans ses retranchements.
« Qu’il fait beau cela vous suffit» nous plonge, sur un ton décalé, dans les méandres d’un établissement scolaire où violence et misère sociale sont le lot quotidien de celles et ceux qui tentent, malgré tout, de donner à voir des possibles.