Création

Zanfan la poussière

Zanfan La Poussière

Zanfan La Poussière est un groupe de musique fondé en juin 2022, issu d’une riche rencontre entre Étienne Rey Robert, Vanessa Bile-Audouard, Lauriane Fargier et Julien Rivyèr à Montpellier.

Autour des compositions d’Étienne, le groupe fusionne musique folklorique réunionnaise (séga*, polka, mazurka, valse) avec l’univers du maloya* traditionnel puisant ses origines dans les traditions et rituels des premiers esclaves de la Réunion. Une traversée entre musique percussive dansante et expérience sensible polyphonique.

Étienne compose des chansons et les fait évoluer depuis plus de 10 ans maintenant. Le groupe Zanfan la Poussière vient concrétiser, enrichir et développer ce projet qui existe depuis longtemps ; il était donc temps de sortir du fénwar*.

Après avoir été invité à jouer en première partie d’un concert de Danyèl Waro dans les Cévennes lors de sa tournée en juillet 2022, le groupe poursuit son aventure. En 2023, il prévoit l’enregistrement d’un EP de cinq titres.

Séga* : genre musical, chants et danses constituant un des marqueurs culturels réunionnais. Il est représentatif de l’identité culturelle et patrimoniale de La Réunion.
Maloya* : musique et danse puisant ses origines dans les traditions et rituels des premiers esclaves de la Réunion, depuis 2009 il est classé au patrimoine culturel et immatériel de l’Unesco.
Fénwar* : obscurité, pénombre.
Kayamb* : percussion traditionnelle réunionnaise, fabriquée à partir de tiges de fleur de canne et de grains de conflor.


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… un extrait du concert au Délirium Café à Montpellier en cliquant sur ce lien

Cie Absolut Vocal

Féminine Animale Musique

FAM (Féminine Animale Musique) est un ensemble musical de 4 chanteuses et un dispositif électro acoustique.

Compositeurs de symphonie, chef d’orchestre, ingénieurs du son, producteurs, critiques de jazz… le monde de la musique est majoritairement un milieu d’hommes, qu’ils soient sur le devant de la scène ou dans l’ombre. Comment expliquer que notre conception du talent, des chefs d’œuvres, des critères esthétiques musicaux soient genrés ? Pourquoi l’histoire de la musique est-elle essentiellement masculine ? Pourquoi dans les musiques actuelles 4 % des instrumentistes sont des femmes ?

Bien sûr il y a les chanteuses, mais comme le dit une croyance populaire la voix n’est pas vraiment un instrument et donc celui qui se produit avec sa voix n’est pas un musicien.

Mais justement l’ADN de la Cie Absolut vocal est la recherche de nouvelles sonorités, l’expérimentation, la composition, l’arrangement, l’enregistrement, l’assemblage des techniques audio-numériques contemporaines avec la voix comme matière première unique.

En enregistrant en direct des «gestes vocaux» aux textures travaillées, des loops et des percussions vocales « multipliées » et en les restituant avec des éléments de synthèses sonores, des effets d’échos, d’espaces changeants, de transformations des timbres, les 4 chanteuses ouvrent une voie singulière dans la performance scénique.


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… les 20 premières minutes de la musique en cliquant sur ce lien

Hélène SOULIÉ & Marie DILASSER

PEAU D’ÂNE – La fête est finie

Variante contemporaine du conte de Charles Perrault, la pièce hybridée entre réel et fiction nous invite à entrer dans une maison et une famille modèle, à voir et à entendre ce qui s’y trame, parfois dans le plus grand des silences. Puis, à prendre la route, les chemins de traverses, pour inventer une histoire que l’on aimerait habiter. Une histoire où les enfants sortent résolument du silence et s’allient pour faire advenir de nouveaux récits, solaires et tendres, des récits qui réparent et rendent justice.

La pièce, grande forme familiale à voir à partir de 10 ans, sera interprétée par 6 « acteurices » au plateau.

Elle est co-signée par la metteuse en scène Hélène Soulié et l’autrice Marie Dilasser, qui inventent ensemble une écriture bicéphale où le texte et le plateau font corps, et auscultent ici les possibilités nouvelles de récits qu’offre un réel dynamité par une fiction, ou une fiction dynamitée par un réel.

La pièce sera créée le 12 octobre 2023 au Théâtre Jean Vilar à Montpellier, en partenariat avec le Domaine d’Ô.

Laure POUDEVIGNE

DINOSAURE

Il y avait une fois Muriel (à moins que ça ne soit Michel ?), un enfant disons, du genre qui joue au ballon, qui peut passer la clé de douze si besoin, qui se trouva un jour sur un mur sans plus de parents et avec un trou au genou.
Pourquoi elle se trouvait dans cette situation, l’enfant ? C’est une histoire pénible et troublante, mais le plus troublant, c’est ce qui se passe après, à savoir ce qui se passe quand elle descend de ce mur et qu’elle atterrit au beau milieu d’une partie de jeu bloquée, où des oies immobiles passent leur tour.
Du fait de cette préoccupante situation, Michel, Mumu (ça dépend), s’élance à travers les cases d’un jeu de l’oie imprévisible et fou pour tacher de décoincer la partie, c’est comme ça que se poursuit l’histoire.
La suite, c’est comment est-ce que l’enfant Mu (on dit Mu, c’est mieux comme ça) parviendra à trouver le jardin secret, la sortie, certaines réponses à certaines questions, et pourra recommencer à jouer à la marelle, au ballon, avec un dinosaure même, et se trouer le collant genou, sans plus que ça fasse toute une histoire (cette fois).

Sans concession ni à la méchanceté, ni à la bêtise, ni à l’imprévisible, Dinosaure est une quête d’identité qu’on veut trouver tout.e seul.e, comme un hymne tonitruant à celles et ceux qui dépassent des bords, et passent au travers des cases du jeu de l’oie comme de celui de l’Homme.

La Cie Paradisiaque poursuit son projet de recherche et de création artistique avec un nouveau projet d’écriture originale pour le théâtre et la danse contemporaine. Après avoir interrogé l’Autre dans Puisette & Fragile, l’équipe artistique se penche avec Dinosaure sur le questionnement de l’identité et de la norme, à travers l’odyssée de Mu.

Cie Nonii • Yohann BOURGEOIS

LA ROUTE DU MONT FIN

(titre provisoire)
Le projet est le fruit d’une réflexion autour du désir comme force du mouvement. Il prend la forme d’un ultime départ à la Nature. Deux femmes se lancent dans une marche, vers un sommet qui s’impose au lointain, avec l’ambition de tout réinventer ou de tout démolir.

Ces deux femmes cherchent à laisser derrière elles les inégalités, le poids du patriarcat, le regard des autres, leur rage aussi et rêvent d’une émancipation. Mais le chemin semble un éternel retour nietzschéen… Nous nous penchons sur la pensée de Camille Froidevaux-Metterie sur la revalorisation des corps féminins (Un corps à soi, Seuil, 2021) et sur celle de Gilles Deleuze et Félix Guattari autour du désir qui, à défaut de combler un manque, est profondément constructeur et libère les devenirs (Anti-Œdipe, Capitalisme et schizophrénie, Minuit, 1972).

Le spectacle va naître du travail d’improvisation au plateau, en dialogue avec les observations sensibles des interprètes. La forme se veut performative : que l’on puisse suivre une heure et demie d’un trajet comme s’il se déroulait sous nos yeux – que la fatigue des corps laisse place à la vivacité des esprits.

Notre recherche consiste à traduire la Nature au plateau, sans artifice, dans son hostilité comme dans son réconfort, dans un élan qui convoque les forces créatrices.


La Cie Nonii

La Compagnie Nonii a été fondée en octobre 2020, suite à la rencontre artistique entre Maija Nousiainen (Ensad de Montpellier, promotion 2020) et Yohann Bourgeois (ESTBA, promotion 3). Cette compagnie franco-finlandaise implantée à Montpellier a pour mission de renforcer les liens artistiques entre les cultures.
La Compagnie Nonii est une compagnie d’aujourd’hui, avec une forte volonté d’écriture et de création contemporaine et singulière. Son nom vient d’une locution finnoise répandue, no niin, qui peut signifier un commencement, une invitation à quelque chose, ou tout simplement marquer l’écoute de la personne en face.
Pour Maija et Yohann, cette compagnie est un terrain d’expérimentation. Ils sont tous les deux dirigés vers un théâtre physique et corporel qui met à l’épreuve la physicalité de l’interprète, pour raconter autrement. La danse contemporaine, l’improvisation, le théâtre d’objet et la marionnette contemporaine sont au cœur de leur travail.
La Compagnie Nonii crée son premier spectacle, Insoutenable la Grâce, au Hangar Théâtre de Montpellier en novembre 2021. (texte et mise en scène de Maija Nousiainen, collaboration artistique de Yohann Bourgeois). La Compagnie Nonii est soutenue par l’Ensad de Montpellier dans le cadre du dispositif CulturePro du Ministère de la Culture et par la Ville de Montpellier.

Pauline COLLIN

SUPER

Une femme sort du supermarché. Il est 20h. Les bras chargés de sacs de courses, les portes se referment derrière elle, elle est la dernière cliente. La musique diffusée dans les hauts parleurs extérieurs résonnent sur le parking vide. Aucune trace de sa voiture. Elle est pourtant venue avec au Super, elle en est sûre. Que s’est-il passé ? Elle tente de reconstituer son arrivée, de se remémorer le chemin qui l’a menée jusqu’ici. Mais c’est le néant. Impossible également de retrouver la route pour rentrer chez elle. Alors elle attend. Elle attend sur ce parking vide que la mémoire revienne, que l’espace se remplisse de nouveau dans sa tête. Elle s’assied sur une borne en béton sous le réverbère métallique et grignote un paquet de chips qu’elle vient d’acheter au supermarché. Là, dans la profondeur de la nuit, des souvenirs morcelés refont surface, mais pas forcément ceux auxquels elle s’attendait.

Cie libre cours

STRIP, AU RISQUE D’AIMER – ÇA

Strip, au risque d’aimer-ça est une plongée immersive mêlant témoignages, récit autobiographique et fiction dans le milieu du striptease.

Loin des fantasmes et de l’imaginaire basé sur des stéréotypes de la pornographie que génère le strip-club, voici un projet qui parle avant tout d’hommes et de femmes qui se découvrent et se rencontrent à travers l’action d’une mise à nu, et qui déplace notre regard à l’endroit de l’amour.


 

Marion Coutarel
Fondatrice du Théâtre de la Remise, avec un collectif d’acteur·rices, de scénographes et musiciens (LaBulo) en 2000, Marion Coutarel s’est formée au théâtre d’actions physiques (Zygmunt Molik du Teatr Laboratorium – Pologne, Julia Varley, Anna Woolf – Odin Teatret, Danemark). Passionnée par l’anthropologie théâtrale, elle développe au sein de la Remise, des laboratoires d’artistes et rejoint The Magdalena Project, réseau international de femmes artistes.
Le processus artistique de la compagnie laisse une grande part à l’écriture de plateau et au travail de montage, avec notamment les spectacles : Viens plus près d’après les Vagues de Virginia Woolf, La jeune femme à la Licorne d’après la Ménagerie de Verre de Tennessee Williams, Top Girls d’après Caryl Churchill, Ciseaux de Stéphane Michaka, Ismène de Carole Fréchette.
L’acteur.trice est au centre d’un langage théâtral qui laisse surgir les matériaux subconscients et leur donne corps.
Le cycle P.P.P.P.P. débuté en 2021 verra la création de performances in situ suite à des temps d’immersion sur des territoires spécifiques, avec des artistes invités.

La compagnie mène aussi des projets transversaux et pluridisciplinaires « arts et soins » qui interrogent la notion de normes sociales. Marion Coutarel a été la première artiste associée à La Bulle Bleue, ESAT et fabrique artistique à Montpellier, elle a pris part au pilotage de l’ensemble du projet artistique et éditorial du lieu, et continue à y mener des projets de recherche. Titulaire du Diplôme d’État d’enseignement théâtral, elle intervient auprès du MASTER Arts de la scène et spectacle vivant parcours Création à l’Université Paul Valéry Montpellier III. Marion Coutarel est artiste associée aux Scènes Croisées de Lozère pour 2022/2025.
En septembre 2015, le Théâtre de la Remise a organisé le premier évènement Magdalena en France, rassemblant une centaine d’artistes en provenance d’une vingtaine de pays. En octobre 2019 a eu lieu la deuxième édition, la 3ème aura lieu en 2023.

Julie Benegmos
Diplômée de l’École d’Architecture de Paris-Belleville en 2007, Julie Benegmos travaille à Paris en tant qu’architecte, puis entre dans le milieu du cinéma en tant qu’assistante décoratrice aux côtés d’Emanuelle Pucci et Marie Cheminal.
En 2011, elle écrit et réalise son premier court-métrage, Anaïs, produit par Full Dawa Films.
Ce premier court-métrage est sélectionné à plusieurs festivals et diffusé sur TV5 Monde.
En 2016, elle crée la compagnie de théâtre Libre Cours qui lui permet de combiner cinéma et théâtre. Elle met en scène des pièces pluridisciplinaires mêlant textes littéraires, jeux vidéos, images documentaires et vidéos internet, comme son premier spectacle « L’Oubli », une adaptation du roman éponyme de Frederika Amalia Finkelstein, qu’elle a co-écrit, mis en scène et interprèté.
La pièce a été soutenue par la DRAC et la Région Occitanie où elle fait sa première tournée régionale en 2018 : Scène Nationale de Narbonne, Théâtre de la Ville de Montpellier, Le Périscope à Nîmes, etc.
Dans le but d’aller vers un théâtre mélangeant l’auto-biographie et le film documentaire, Julie Benegmos reprend ce premier spectacle pour en créer une nouvelle version : Après l’Oubli.
Ce spectacle est joué pour la première fois au Mémorial de la Shoah en juin 2019 et commence une tournée en France ainsi qu’à l’étranger soutenu par l’Institut Français et l’ONDA (Office National de diffusion artistique).

Toujours en quête de nouveautés, Julie Benegmos est également en écriture de son premier long-métrage de fiction, Le 7e Jour. Le projet a fait partie des ateliers d’écriture du Boostcamp 2017 au Groupe Ouest, et est développé par Les Films d’Ici.

Cie Nonii • Yohann BOURGEOIS

LA ROUTE DU MONT FIN

Le projet La route du Mont Fin traite du bonheur en questionnant son absence.
La pièce prend la forme d’un roadtrip où un trio de jeunes adultes
se lance dans le voyage comme dans une épreuve initiatique.

La forme se veut performative,
que l’on puisse suivre une heure et demie d’un trajet comme s’il se déroulait devant nos yeux.
Que la fatigue des corps laisse place à la vivacité des esprits.

Le texte va naître du travail d’improvisation in situ, sur les routes, les sentiers de l’Hérault.
Nous travaillerons à traduire la Nature au plateau, sans artifice,
dans son hostilité comme dans son réconfort.

 


Note d’intention

Allons nous nous contenter de vivre ? Peut-on seulement vivre ?

La pièce est un voyage, au sens propre, une marche, un trajet, une fuite peut-être. On suit, ou on précède, un trio, trois jeunes individus qui se retrouvent sur le chemin du début de leurs vies.
Il y a une histoire d’amour pour laquelle on quitte tout, il y a une rupture pour laquelle on devient quelqu’un d’autre, il y a la curiosité qui repousse tout défaitisme … C’est un triangle pour créer le déséquilibre, il n’y pas d’entente, il n’y pas de commun véritable, de vérités communes, il n’y a d’ailleurs pas de vérité. Mais il y a des tentatives de s’entendre et de croiser les chemins.

L’action se veut en temps réel, en une heure et demie de route, d’un seul tenant. Le trajet tient en son sein la tension, le risque, la fuite, la fatigue, l’émerveillement et la chute, le souffle et le corps. Une pièce performative, genre qui semble devenir l’exploration privilégié de la Compagnie Nonii.
On y verra les interprètes marcher, sans relâche en espérant voir le jour se lever, comme se détachant de la nuit profonde et de l’inconnu.

Cette marche est une continuité, on invite de cette manière le public à faire l’expérience du temps. Nous sillonnerons la région pour y cueillir notre inspiration sur les bords du lac du Salagou et ancrer nos corps dans les garrigues surplombées de ciel bleu. Le texte prendra forme au contact du terrain, des improvisations in situ et des rencontres. Nous nous adresserons à un public le plus large possible et nous nous déplacerons pour le trouver.

Le dispositif scénique tient en une multiplicité des mécanismes du mouvement, ou comment le mouvement prend la place de l’immobilité et le bruit des respirations, celle du silence. Comment trouver la vérité de l’instant présent ? Et par là même, le bonheur comme une fulgurance.
La Nature, élément central de la pièce, est rendue au plateau par ses ombres et ses lumières. C’est cette Nature qui nous échappe finalement, cette Nature qui est plus forte que nous et contre qui nous devrons probablement bientôt nous battre.

C’est dans les petits détails que se dessine cette aventure, dans un dialogue entre nous-mêmes et la Nature, l’aventure du corps et de toute l’humanité, l’humanité qui ne sait plus dans quelle direction il faudrait évoluer, et s’il le faut.

Yohann Bourgeois, le 25 Novembre 2021

 


Yohann Bourgeois
Yohann Bourgeois est né en 1989. Il est sorti de l’ESTBA, l’École Nationale de Bordeaux, en 2016. Il collabore depuis avec Franck Manzoni dans La Nuit Électrique, de Mike Kenny, spectacle jeune public présenté dans toute la Nouvelle Aquitaine à destination d’un public large et populaire. Il joue aussi avec Pascale Henry, metteuse en scène et autrice de Présence(s), créé en 2019 au Théâtre de Grenoble, ainsi qu’avec Marie-Pierre Bésanger sur Berlin Sequenz de Manuel Antonio Pereira, création en octobre 2018 au Théâtre de Brive. En 2020 il est lauréat de Création en cours des Ateliers Médicis avec le projet Les Hauts Parleurs et joue dans La plus précieuse des marchandises de Jean-Claude Grumberg mis en scène par Violette Campo. En décembre 2021, il intègre le projet jeune public Laughton, de Stéphane Jaubertie, mis en scène par Lise Hervio. Par ailleurs, il a suivi entre autres l’enseignement de danse de Nadia Vadori-Gauthier et mène une grande réflexion sur le langage du corps au plateau.

Maija Nousiainen
Maija Nousiainen est née en 1991. Comédienne franco-finlandaise, elle est arrivée en France profitant d’un échange à la Sorbonne Nouvelle. Très vite, elle intègre le Conservatoire du 13ème arrondissement sous la direction de François Clavier. Elle y rencontre Agnès Adam qui lui enseigne la méthode d’Étude d’Anatoli Vassiliev. En parallèle, elle pratique la danse contemporaine à la Sorbonne Nouvelle, où elle découvre le travail d’improvisation de Lyse Seguin. Naît alors une collaboration artistique et humaine. Elles fondent le Collectif1908.43 pour développer des méthodes d’improvisation expérimentales du mouvement entre la France et la Finlande. Elle est diplômée de l’ENSAD de Montpellier en mai 2020 sous la direction de Gildas Milin, et joue notamment dans sa mise en scène, MCCM, et dans celle de Bérangère Vantusso, Comprendre la Vie, de Charles Pennequin, au Studio Théâtre de Vitry, au festival WarmUp et à la MC93. Elle joue également dans la création de Robert Cantarella Hugo, Théâtre Complet au Printemps des Comédiens en 2021. Elle est collaboratrice artistique dans la création d’Œdipe Roi mise en scène par Éric Lacascade au PCM 2022.