AKHMATMODI
AkhmatModi évoque la rencontre du peintre franco-italien Amedeo Modigliani et de la poétesse russe Anna Akhmatova, à l’aube de leur histoire et de leur art. Cette rencontre fut historique et provoqua la naissance de deux planètes géantes devenues les artistes que nous connaissons aujourd’hui. A cet instant, Modigliani ébloui par Akhmatova rêve de créer sa première exposition intitulée la forêt d’Akhmatova.
A son tour Akhmatova portée par la force de son amour se lance dans l’écriture à un rythme effréné.
Portée par le chiffre deux, la chorégraphie s’inspire de cette idée que l’artiste est une planète en soi ; par sa vocation et sa prédestination, il suit sa propre trajectoire, au risque de se cogner et de rentrer en collision avec l’Autre.
LABORATOIRE CIE LACASCADE
Après le premier confinement, Éric Lacascade a réuni les acteurs qui accompagnent ses créations depuis de nombreuses années pour discuter des suites à donner au travail de la compagnie dans le contexte mouvant.
Lors de leur rencontre, ils ont évoqué les projets à venir de la compagnie dont Éric a fixé les axes principaux. Ceux qu’il souhaite explorer avec eux lors d’une première résidence de recherche. Cette résidence aura pour objet de traverser différents textes et thèmes de travail.
Après, Éric Lacascade est parti travailler en Chine à la création du diptyque L’Orage/Après l’orage pendant 5 mois d’août à décembre 2020. Son retour en France est l’occasion de retrouver ses acteurs et de travailler ensemble pour lancer un nouveau projet de création.
LES IDENTITÉS MEURTRIÈRES
Ce projet interroge la notion d’identité et les carcans sociaux qui s’imposent aux individus : les destinées tracées d’avance pour nous dans la société. J’aimerais traiter l’omniprésence de l’image, comme média d’exposition, comme outil mensonger ou révélateur, grâce à une fiction simple, celle d’un plateau de tournage d’une chaîne du réseau public.
La recherche s’axera autour de la relation à soi dans la société et dans l’intime, autour des désirs profonds, de l’autodétermination, des tiraillements internes que constitue l’expression de nos multiples identités.
« Chacun d’entre nous doit se frayer un chemin entre les voies où on le pousse et celles qu’on lui interdit ou qu’on sème d’embûches sous ses pieds ; il n’est pas d’emblée lui-même, il ne se contente pas de «prendre conscience» de ce qu’il est ; il devient ce qu’il est ; il ne se contente pas de «prendre conscience» de son identité, il l’acquiert pas à pas. » Les Identités meurtrières, Amin Maalouf