Résidence de création

Hélène SOULIÉ & Marie DILASSER

PEAU D’ÂNE – La fête est finie

Variante contemporaine du conte de Charles Perrault, la pièce hybridée entre réel et fiction nous invite à entrer dans une maison et une famille modèle, à voir et à entendre ce qui s’y trame, parfois dans le plus grand des silences. Puis, à prendre la route, les chemins de traverses, pour inventer une histoire que l’on aimerait habiter. Une histoire où les enfants sortent résolument du silence et s’allient pour faire advenir de nouveaux récits, solaires et tendres, des récits qui réparent et rendent justice.

La pièce, grande forme familiale à voir à partir de 10 ans, sera interprétée par 6 « acteurices » au plateau.

Elle est co-signée par la metteuse en scène Hélène Soulié et l’autrice Marie Dilasser, qui inventent ensemble une écriture bicéphale où le texte et le plateau font corps, et auscultent ici les possibilités nouvelles de récits qu’offre un réel dynamité par une fiction, ou une fiction dynamitée par un réel.

La pièce sera créée le 12 octobre 2023 au Théâtre Jean Vilar à Montpellier, en partenariat avec le Domaine d’Ô.

Laure POUDEVIGNE

DINOSAURE

Il y avait une fois Muriel (à moins que ça ne soit Michel ?), un enfant disons, du genre qui joue au ballon, qui peut passer la clé de douze si besoin, qui se trouva un jour sur un mur sans plus de parents et avec un trou au genou.
Pourquoi elle se trouvait dans cette situation, l’enfant ? C’est une histoire pénible et troublante, mais le plus troublant, c’est ce qui se passe après, à savoir ce qui se passe quand elle descend de ce mur et qu’elle atterrit au beau milieu d’une partie de jeu bloquée, où des oies immobiles passent leur tour.
Du fait de cette préoccupante situation, Michel, Mumu (ça dépend), s’élance à travers les cases d’un jeu de l’oie imprévisible et fou pour tacher de décoincer la partie, c’est comme ça que se poursuit l’histoire.
La suite, c’est comment est-ce que l’enfant Mu (on dit Mu, c’est mieux comme ça) parviendra à trouver le jardin secret, la sortie, certaines réponses à certaines questions, et pourra recommencer à jouer à la marelle, au ballon, avec un dinosaure même, et se trouer le collant genou, sans plus que ça fasse toute une histoire (cette fois).

Sans concession ni à la méchanceté, ni à la bêtise, ni à l’imprévisible, Dinosaure est une quête d’identité qu’on veut trouver tout.e seul.e, comme un hymne tonitruant à celles et ceux qui dépassent des bords, et passent au travers des cases du jeu de l’oie comme de celui de l’Homme.

La Cie Paradisiaque poursuit son projet de recherche et de création artistique avec un nouveau projet d’écriture originale pour le théâtre et la danse contemporaine. Après avoir interrogé l’Autre dans Puisette & Fragile, l’équipe artistique se penche avec Dinosaure sur le questionnement de l’identité et de la norme, à travers l’odyssée de Mu.

Manon PETITPRETZ

L’ENFANT,
être à l’hauteur

Réglisse et Caramel font un spectacle : L’Enfant, être à l’hauteur.
Se saisissant du texte comme d’un parchemin, Réglisse et Caramel racontent L’Enfant, ce petit être rencontré entre les mots d’une page dont on ne connaît ni le prénom, ni l’âge et qui traîne dans les pattes de Caramel et Réglisse, à moins que ce soit plutôt Caramel et Réglisse qui traînent dans les pattes de L’Enfant.

Le duo s’empare du plateau comme une aire de jeux où la scénographie se déploie comme un pop-up constitué de frigo, de fresques et de lettres géantes sur lesquels s’impriment des vidéos d’archives familiales. La création sonore interprétée en direct fait naître des espaces imaginaires et tisse un lien entre réel et fictionnel.

Chanter, dessiner, réciter comme dans un spectacle de fin d’année. Tout est jeu, leurs corps et leurs voix sont aussi des jouets.

Réglisse et Caramel s’efforcent de se remémorer leurs propres souvenirs d’enfance. Se détacher du temps pour y apercevoir son enfance disparue au profit de l’âge adulte. Ensemble, musicienne et actrices composent pour les spectateur·ice·s un spectacle visuel et sonore dans lequel leurs corps d’adultes tentent de s’oublier pour laisser place à celui de L’Enfant.

FLIF’HANGER • Florent DUPUIS

FLIF’HANGER

Au départ, la scène.
En 2019, sur la commande de la metteuse en scène Katia FERREIRA, Florent DUPUIS compose une musique originale aux sonorités rétro-futuristes pour le spectacle First Trip, adaptation du roman Virgin Suicides de Jeffrey Eugenides.
En janvier 2022, il pose 12 titres dans son premier LP intitulé First Trip, où l’artiste Pauline BADELON signe les dessins de la pochette et du livret. La sortie de l’album est prévue pour cette automne.
En mars 2022, il déverrouille son ordinateur pour faire muter ces sons languissants en une version concert explosive ! Une BO catapultée dans les mains de trois musiciens : la batterie groovy d’Aristide BENHAMZA, le grain rock des guitares et claviers de Paul BONNET et Florent DUPUIS au chant, claviers et aux commandes du projet.

La culture pop au broyeur, le trio des Flif’Hanger grimpe dans les hauteurs avec une inspiration mêlant cinéma, rock, électro et hip-hop.

Manon Petitpretz

L’ENFANT,
être à l’hauteur

Réglisse et Caramel font un spectacle : L’Enfant, être à l’hauteur.
Se saisissant du texte comme d’un parchemin, Réglisse et Caramel racontent L’Enfant, ce petit être rencontré entre les mots d’une page dont on ne connaît ni le prénom, ni l’âge et qui traîne dans les pattes de Caramel et Réglisse, à moins que ce soit plutôt Caramel et Réglisse qui traînent dans les pattes de L’Enfant.

Le duo s’empare du plateau comme une aire de jeux où la scénographie se déploie comme un pop-up constitué de frigo, de fresques et de lettres géantes sur lesquels s’impriment des vidéos d’archives familiales. La création sonore interprétée en direct fait naître des espaces imaginaires et tisse un lien entre réel et fictionnel.

Chanter, dessiner, réciter comme dans un spectacle de fin d’année. Tout est jeu, leurs corps et leurs voix sont aussi des jouets.

Réglisse et Caramel s’efforcent de se remémorer leurs propres souvenirs d’enfance. Se détacher du temps pour y apercevoir son enfance disparue au profit de l’âge adulte. Ensemble, musicienne et actrices composent pour les spectateur·ice·s un spectacle visuel et sonore dans lequel leurs corps d’adultes tentent de s’oublier pour laisser place à celui de L’Enfant.

Cie Olemo • Johann Colin

NOVA MUNDO

« Les secrets de la physique, de la matière, peuvent s’expérimenter dans un rapport profond au langage ». Cette phrase prononcée par Valère Novarina lors d’une conférence établit une connexion entre la matière dite inerte et la matière vivante.
Nova Mundo est né de cette connexion, des questionnements personnels qu’elle a suscités et du maillage de mes interrogations sur les mystères de l’Univers, du vivant et de l’Homme.
Écrire sur l’Homme. Ce qu’il est, a été et ce qu’il restera. À travers les époques, de la naissance de l’Univers à l’apparition de l’humanoïde. Pourquoi et comment il manie la parole. Ce qu’il traverse, sa place, sa trace. Le voir à cru. Interroger sa liberté.
Naviguer à la croisée des sciences, des croyances et des arts. Installer le spectateur dans un observatoire et lui donner à voir l’Homme.
Puis, changer son angle de vue, le mettre dans le bocal.

Aimeriez-vous sonder les mystères de l’univers ?
Donner le pouvoir à votre curiosité et à votre imagination ?
Si vous aviez ce pouvoir, quel serait le premier mot ?
Comment réécririez-vous l’Histoire et la vie ?

Nova Mundo, une exploration quantique haute en couleurs et en questionnements. À l’image des constellations dans l’univers, les 7 comédiens gravitent sur scène, tantôt matière et particules, tantôt surgissant telles des paroles irrépressibles. Sur des textes finement ciselés, le spectateur est invité au cœur des pensées de l’auteur, où les comédiens, comme des fulgurances, jaillissent des dimensions infinies du cerveau humain et traversent les mondes. Une performance sensorielle et philosophique.

Quel chemin allez-vous suivre ?