JUILLET 1961
Un spectacle où se mêlent les notes et les mots. Comme un écho venu de cette année 1961 où l’Amérique, déjà remplie de tensions sociales et ethniques, pleine de désirs de consommations et de liberté, n’avait pas encore explosé.
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Tout commence par un cliché du photographe américain Garry Winogrand puis par toute une série du même, prise durant les années 60. De ces photos venues d’un quotidien si proche et si lointain à la fois, un texte murît, dans la tête, dans le cœur de l’autrice-metteuse en scène Françoise Dô. Ce serait un spectacle et ce serait Juillet 1961. 61 pour l’époque, Chicago pour le lieu. Car cette ville est un personnage du spectacle. Elle cristallise, avant les grandes flambées raciales des années 63 ou 68, mais aussi 1991, 2012 et 2020, pour les plus célèbres, les tensions sociales et ethniques, les ambitions de consommation et celles de liberté. À travers l’itinéraire de deux femmes, se mettent en mouvement les mécanismes de l’immobilisme et du changement. Elles vivent sur le même territoire mais dans deux réalités parallèles. Écrasées par leur besoin de travailler, elles déambulent dans la ville jusqu’à en devenir l’objet. Destins ordinaires de ces années d’avant les émancipations que souligne la pulsation de la musique jouée en direct par le pianiste Roberto Negro et le batteur Sylvain Darrifourcq. Sur le plateau, Ecriture et Musique ne font plus qu’un : modeler à la fois les mots et les notes jusqu’à ce qu’on ne puisse plus dire si on assiste à un concert ou à une pièce de théâtre.
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Partie intégrante du Printemps des Comédiens dès sa première édition, Warm Up ouvre une fenêtre sur le travail en cours de compagnies (du territoire au départ ; à présent élargie à la France entière), leur faisant bénéficier de la visibilité et de la renommée du festival montpelliérain.
À l’initiative de Julien Bouffier, depuis quatre ans, il a contribué à déplacer et redéployer la cartographie des lieux du Printemps des Comédiens, irriguant la ville et ses alentours le long des lignes du tramway, avec les partenaires culturels, tels le Hangar Théâtre, le Théâtre des 13 vents et le le Théâtre la Vignette.
Texte et mise en scène de Françoise Dô
Cie Bleus et Ardoise
Avec : Lygie Duvivier, Astrid Bayiha
Piano et tom : Sylvain Darrifourcq, Roberto Negro
Conseiller dramaturgique : Paul Emond
Création musicale : Sylvain Darrifourcq et Roberto Negro
Création lumière : Cyril Mulon
Régie lumière : Yann-Mathieu Larcher
Ingénieur son : Pierre-Emmanuel Mériaud
Crédits vidéos : Richard Rampaly
Photo : ©Georges-Emmanuel Arnaud
Production : Compagnie Bleus et Ardoise | Coproduction : Théâtre de Vanves | Avec le soutien de : Direction des Affaires Culturelles de la Martinique, Cité Internationale des Arts, Tropiques Atrium – Scène Nationale de Martinique, Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines.
Prix ETC_Caraïbe 2019
Théâtre Ouvert Editions/Collection Tapuscrit (En cours)
Avec le soutien de :
Direction des Affaires Culturelles de la Martinique, Comédie de Saint-Etienne, Printemps des comédiens, Théâtre de Vanves – Scène conventionnée d’intérêt national « Art et création » pour la Danse et les écritures contemporaines à travers les arts, Cité Internationale des Arts de Paris, Tropiques Atrium – Scène Nationale de Martinique, Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, ETC_Caraïbes, Les francophonies – Des écritures à la scène, La Chartreuse de Villeneuve lez Avignon – Centre national des écritures du spectacle, L’Odyssée/L’autre rive – ville d’Eybens, Services culturels de l’Ambassade de France de New-York pour la traduction en anglais par Nathanaël