Max, un acteur jouant Treplev dans La Mouette d’Anton Tchekhov, décide à la fin de la pièce de se tirer une vraie balle sur scène. Il rate son coup et tombe alors dans le coma. Diffracté au moment du choc en différentes identités, il (composé de toutes ces parties) commence alors un voyage semi-conscient à l’intérieur de lui-même. Il se bat, lutte avec ses angoisses, ses peines, ses joies, ses désillusions et désenchantements, se remémore, recompose ses souvenirs. Elle et L’ami viennent lui rendre visite, lui parlent… Peut-être qu’ils sont réels ou peut-être des projections de son esprit.

C’est une pièce qui nous plonge dans un questionnement autour de notre rapport intime au monde, à nos relations, à nos désirs, nos espoirs, notre besoin de liberté. Se plonger dans le coma, comme possibilité de se mettre en veille… ni mort ni vie. Sortir du monde pour s’octroyer une pause, le recul nécessaire pour pouvoir se questionner sur ses rapports aux autres, à soi, à nos paradigmes…